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"Dugarry l'insoumis": extraits du livre du capitaine girondin  

Après Zidane et Desailly, Christophe Dugarry fait son entrée dans les librairies avec un livre d'entretiens (Dugarry l'insoumis, Jean Yssev et Dominique-Emmanuel Blanchard, Le Bord de l'eau éditions, 15 €). Si les blessures sont toujours là, Christophe refuse le pilori, même s'il concède : " m'arreter quand j'aurai 33 ans, l'age du Christ, ce serait un symbole de plus". Extraits de son livre...

 

Les sifflets                

"Je ne sais pas d'où ça vient. Le fait peut être d'avoir eu à Marseille un comportement raleur, agressif parfois, sur le terrain.(...) En allant à Marseille comme bordelais cela ne se faisait pas. C'est aller contre le système soit disant. (...) J'ai joué a Marseille et je me suis relancé. Je provoque une bagarre, cela ne se fait pas, c'est le système encore. Partir de Marseille en disant que je ne cautionnais pas la violence des supporters et que je préférais aller voir ailleurs, cela ne se fait pas. (...) Je pense avoir été indocile. "    

La marseillaise sifflée                    

"C'est une émotion terrible. Pour en arriver là, j'ai fait tout ce que j'ai pu avec beaucoup d'abnégation, de volonté, de hargne, de courage. Je me donne à fond et tu as contre toi des milliers de spectateurs. Ces milliers de spectateurs devraient t'aider (...) Mais ils sifflent ! C'est comme s'ils sciaient la branche sur laquelle ils sont assis. "    

La politique                    

"Je m'y intéresse depuis l'élection de Chirac en 1995. (...) Je n'ai jamais voté parce que j'ai souvent déménagé. (...) Les gouvernements successifs de ces dernières années sont responsables, absolument, de la montée des extrémismes. (...) Et si la gauche, ou la droite (...) ne répondent pas aux problèmes réels des français, dans 10 ou 15 ans, il y aura un autre problème Le Pen, qui cette fois sera élu président, et alors... (...) Je crois profondément qu'il faut revaloriser le travail ce qui veut dire augmenter le SMIC et les salaires. "  

L'argent       

"Je n'avais pas cette envie de partir à l'époque de mon premier séjour à Bordeaux. Avec Zizou on est allé voir le président Afflelou, nous avions 23 ans,  (...) et on lui a dit : "faites nous signer pour 10 ans à 500 000 F par mois". Il a refusé (...) : " mon but à moi, c'est de vous vendre". (...) Je suis passé de rien à à 20 000 F puis à 80 000 F et à 160 000 F en six mois. (...) Je crois que la plus grande force de l'argent, c'est de permettre une certaine liberté. "    

Les américains                  

"Je ne supporte pas l'arrogance américaine. Ils ont indifférents, se croient les plus grands, les plus forts. (...) Les américains manquent d'élégance. Jamais bonjour, jamais au revoir, les femmes n'ont aucune classe, tout ça je n'aime pas. Je n'aime pas leurs voitures; je n'aime rien. "      

Sa relation avec Zidane                  

"Je ne veux plus parler de Zidane parce que l'on s'est servi de notre relation intime pour me retomber dessus.(...) Les gens se sont servi de notre amitié et j'en ai pris plein la gueule. En parler, c'est donner raison à ceux qui voient de la magouille partout. "    

Louis Van Gaal                  

"Il croit qu'il a toujours raison. Le foot, il pense qu'il est le seul à en connaître les vérités. Il a inventé le foot Van Gaal. (...) Van Gaal, il était comme cela : hautain et distant. Il se foutait de nos états d'âme. Moi, avec lui, j'ai craqué. (...) J'étais le spectateur du club le mieux payé. Et puis voila qu'on part jouer le tour préliminaire de la Champion's League à Riga. Là bas, je rentre pour jouer la fin du match : 10 minutes. Après le match, Van Gaal me dit  : " Ballons perdus, têtes, passes du droit. Comme ça, je sais au moins que pour l'avenir tu n'es pas capable de rentrer en cours de match". (...) Je lui ai dit : "Arrête ton cinéma. Tu ne veux pas que je joue, même dix minutes, eh bien je m'en vais ! "    

Thierry Roland et Jean Michel Larqué                   

"Larqué je lui en veux parce que dans le match France-Islande (ndlr : dernier match avant la coupe du monde 1998), il me lâche "assassin!", tout ça parce que je manque un but à trois mètres. (...) J'ai vu de grands joueurs rater de buts à trois mètres : Batistuta, Zidane. Et dire "assassin!", j'ai trouvé ça sordide. Venant de Thierry Roland je l'aurais mieux accepté. Après cinquante sélections, je ne suis toujours pas apaisé. "    

L'avenir                  

"Mes trois dernières années sont très importantes. A 33 ans, arrêter à l'age du Christ, c'est un symbole de plus. Car se pose la question de mon arrêt en équipe de France après la coupe du monde. (...) Mon parcours en sélection a été chaotique et compliqué, surtout psychologiquement et mentalement. Il a été dur pour moi de faire des matches avec une sérénité totale car mes différentes sélections ont souvent été contestées médiatiquement et publiquement.(...) Je suis un peu fatigué de ce doute permanent à mon égard. "      

Rendez vous en librairie pour en savoir plus ou bien reportez vous au numéro de cette semaine de VSD (N°1293, 6 au 12 juin 2002) qui publie des extraits de l'ouvrage. 

Pardo64


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